L’Église Sainte Madeleine après 1900 suite
Intérieur de l’église
l’Autel
"Le renouveau liturgique et la disposition des églises" est un texte élaboré par la Commission Episcopale de Liturgie le 20 juillet 1965. C’est un document d’aide à la compréhension des préconisations de la Constitution sur la sainte Liturgie.
‑ L’autel sera érigé de façon à permettre la célébration face au peuple. L’Instruction ne se contente pas de permettre l’adaptation de l’autel en vue de la célébration face au peuple, elle déclare explicitement qu’il est préférable (praestnt) de le construire séparé du mur, afin de faciliter une telle célébration. Et pour lever l’obstacle posé par le décret de la Sacrée Congrégation des rites en date du 1er juin 1957, elle permet (licet) d’adapter l’autel à cette célébration, même si on doit y placer un tabernacle, "petit sans doute, mais convenable" (art. 95).
Si le prêtre doit pouvoir célébrer face au peuple, il n’est pas indispensable qu’il le fasse tous les jours. Quand il célèbre, en semaine, sans assemblée il peut légitimement souhaiter célébrer sans avoir sous les yeux une nef vide. Aussi convient-il de prévoir des deux côtés de l’autel un marchepied assez vaste pour qu’on puisse célébrer dans les deux positions.
‑ Les dimensions de l’autel. Les dimensions de l’autel doivent être déterminées d’un point de vue fonctionnel et non en référence aux dimensions qui ont eu cours depuis le XVIe siècle.
Jusqu’à ces dernières années un autel était conçu comme un volume sacré qui devait, à lui seul, meubler le sanctuaire.
L’église Sainte-Madeleine a, suite la Commission Épiscopale de Liturgie le 20 juillet 1965, adapté le cœur pour créer un autel auxiliaire, afin que l’officiant soit face aux fidèles, la sainte réserve restant dans l’autel principal. Création de cet autel et de la célébration face au peuple. Nous pouvons considérer que cela fut fait entre juin 1967 et juin 1968, en effet la nouvelle église étant construite avec la célébration des offices face au peuple, Sainte –Madeleine a dû s’y adapter.
Il a été conservé le maitre autel de l’ancienne église offert par la famille Baudoin en 1886/1875 ?
L’ambon
« Il convient d’avoir pour la proclamation des lectures sacrées un ambon ou des ambons disposés de telle sorte que le ministre puisse être bien vu et entendu par les fidèles (Instr. Inter Œcumenici, n° 96).
Il n’est pas convenable de proclamer la Parole de Dieu en n’importe quel endroit du sanctuaire. Il convient par respect pour la Parole de Dieu que le lieu de cette Parole soit bien marqué, et reste visible même en dehors de la célébration. Le texte de l’Instruction marque une préférence pour l’ambon unique, assez élevé et sonorisé. C’est là qu’on proclamera les " lectures sacrées " (Ritus n° 41, 42, 44, 45, 46). C’est là qu’on donne l’homélie (ibid. 50). C’est là aussi que le célébrant peut diriger la prière universelle (ibid. 51).
S’il y a "des ambons «, il convient de distinguer l’ambon principal, réservé à la proclamation de la Parole de Dieu, et un ambon ou plutôt un pupitre, moins important, pour les commentaires, les annonces, la direction des chants, etc.
Les deux pupitres sont dus à la collaboration de la ville et du bénévolat d’un paroissien. La fourniture et l’ébauche du bois sont dues à la ville, les sculptures à Mr Millet en février 2009,
Dans le pied du plateau de lecture est sculpté le donateur du bois et le nom du réalisateur de cet œuvre.
La sainte Réserve
" La sainte Eucharistie sera conservée dans un tabernacle solide et inviolable, placé au milieu de l’autel majeur ou d’un autel mineur, mais qui surpasse vraiment tous les autres. Selon les coutumes légitimes et dans des cas particuliers que doit approuver l’Ordinaire du lieu. Elle pourra aussi être placée dans un autre lieu de l’église. Très noble et bien décoré. Il est permis de célébrer la messe face au peuple, même s’il y a sur l’autel un tabernacle, petit sans doute, mais convenable " (Instruction, art. 95). Celle de Sainte-Madeleine restera à sa place, sur l’autel principal.
Les plaques aux bienfaiteurs de l’église.
Aux soldats morts pendant la guerre 14/18 : En 1915 une souscription est ouverte pour que les noms des soldats morts au champ d'honneur soient gravés sur une plaque de marbre.
La plaque commémorant le centenaire.
Le nouveau presbytère dont le permis de construire est de 1938.
Il est implanté sur le terrain paroissial.
Lors de la rénovation, il a été créé des marches en plus.
Le clocher provisoire.La nouvelle église de Franconville est achevée vers 1910. Par manque de financement, le clocher n'a pas été construit. Une pétition signée par 1100 personnes réclama la construction de cette seconde partie et l'installation d'un clocher provisoire en charpente. En décembre 1911, les devis sont acceptés et c'est par le clocher provisoire que l'on commença. Il fut terminé au printemps 1912.
Les cloches sont montées sur une armature en bois derrière l’église, à la construction de la salle Sainte Madeleine, elles seront déplacées dans le recoin de la sacristie. Elles sont actionnées par le bedeau. Le dernier à sonner les cloches fut Mr Bonnard.
Le nouveau clocher
Le clocher actuel est construit en 1955, il achève enfin l'église Sainte-Madeleine. Une cloche de 450 kg, nommée Marguerite est offerte à la paroisse par Madame Gentil. Le 26 juin 1955 l'évêque de Versailles, Mgr Renard, inaugure le nouveau clocher et fête les noces d'or du curé Teissandier honoré du titre de Chanoine. En juin 1961, les paroissiens fêtent le départ en retraite de leur curé qui célèbre sa dernière messe au 64 du Boulevard Maurice Berteaux, sur le terrain paroissial.
La nouvelle église de Franconville est achevée vers 1910. Par manque de financement, le clocher n'a pas été construit. Une pétition signée par 1 100 personnes réclama la construction de cette seconde partie et l'installation d'un clocher provisoire en charpente. En décembre 1911, les devis sont acceptés et c'est par le clocher provisoire que l'on commença. Il fut terminé au printemps 1912. L'église avec son nouveau presbytère construit et habité à partir du 31 juillet 1938.
Les cloches
Elles sont au nombre de trois, deux sur la vue de dessous et la dernière au-dessus de la cloche de gauche.
La cloche Marguerite
26 juin 1955, inauguration du nouveau clocher, en présence de l’évêque Mgr Renard.
Une nouvelle cloche de 450 kg, nommée Marguerite, est offerte à la paroisse par sa marraine Mme Marguerite Gentil.
L’horloge
Le moteur de l’horloge : En 1962, le mécanisme était à rouage et un spécialiste était obligé de la régler.
Le père Nassoy profitera de cette occasion pour refaire l’installation électrique qui sera confiée à l’entreprise « Sige Cassoly » de Franconville.
Il sera refait le câblage de l’installation avec du câble adapté à l’installation. Une armoire avec les protections et les commandes remplacera le tableau vétuste.
Il ne fut pas aisé de remplacer les luminaires suspendus par du matériel fort éclairage fixé sur le coté des voutes, à cette occasion, il fut fait appel aux échelles de pompiers (les nacelles et autres moyens n’existaient pas).
Noël 1964, le coq est sur le clocher et le curé considère son église enfin terminée !
Sources
ADVO (registres paroissiaux)
Archives Municipales
Archives paroissiales
Franconville La Garenne par Henri Mataigne
Livre en passant par Franconville
Internet
Collection cartes postales et photographies Ywan Kutelmach
Réalisation au sein de l’AEPPF par l’équipe Cultuel (Fernand Menigoz, Ywan Kutelmach, Jean Pierre Verschaeve.